mercredi 22 octobre 2008

René, le destin d'un chef


Genre: Biographie historique
Langue: Français
Format: 60 min.
Épisodes: 4
Diffusion: 25 mars au 15 avril 2008 sur Radio-Canada
Tournage: 39 jours - bilingue
Budget: 6.5 M$

Réalisation: Pierre Houle
Scénario: Genevièvre Lefebvre et Jacques Savoie

Producteur: Claudio Luca - Emanuelle Pré-Daigle
Production: Ciné Télé Action
Image: Michel Saint-Martin
Son: Luc Mandeville
Montage: Jean-Pierre Cereghetti
Musique: Gérard Da Sylva
Costumes: Anne Duceppe

Interprétation: Emmanuel Bilodeau (René Lévesque), Lucie Laurier (Corinne Côté), Germain Houde (Jacques Parizeau), Guy Nadon (Claude Morin), Simon Fortin (Louis Bernard), Sébastien Delorme (Michel Carpentier)

Ce fut cette fois Radio-Canada qui sollicita la production de la suite de la série consacrée à René Lévesque auprès de CBC. Le projet initial visait le tournage de six épisodes mais CBC préféra le contracter à quatre épisodes d'une heure.

Cette suite nous permet de reprendre le cours de la vie de l'ambitieux Lévesque depuis son apogée, avec l'élection du Parti Québécois en 1976, jusqu'à son retrait de la vie politique, en 1985.

Après avoir rallié tout un peuple derrière lui, René Lévesque voit son magnétisme s’affaiblir à mesure que les débâcles se succèdent. Ses plus fidèles collaborateurs le quittent, et même sa femme commence à s’éloigner de lui. 

Après la défaite du référendum, la trahison de Claude Morin et la tristement célèbre «nuit des longs couteaux», la plus dense des grisailles assombrit le paysage politique québécois. Ces durs lendemains sont particulièrement pénibles pour René, qui sort ébranlé de ces échecs à répétition. 

Les députés ne s’entendent pas sur l’attitude à adopter envers le gouvernement fédéral. René choisit de durcir ses positions et va jusqu’à chercher l’appui des membres de son parti en tenant un réfé­rendum qui est rebaptisé «renérendum» par la presse. S’il gagne son pari, ses plus fidèles collaborateurs quittent néanmoins le navire. Le premier à démissionner est Jacques Parizeau, qui est toujours demeuré intraitable sur la question. Il entraîne dans son sillage Camille Laurin et plusieurs autres ténors de la première heure. 

Puis, en mai 1984, le tireur fou Denis Lortie assiège l’Assemblée nationale. Il tue 3 personnes et en blesse 13 autres, en indiquant qu’il aurait bien aimé tirer sur Lévesque également. Ce dernier, déjà surmené, est bouleversé par les événements. 

Vient alors le voyage à la Barbade. René doit être rapatrié au Québec et hospitalisé de force pour qu’on traite la dépression nerveuse qui le ronge. Pour le Parti québécois, l’heure est venue de ménager à son chef une sortie digne de son œuvre. (TV HEBDO)

Source: Dossier de presse - Cinémathèque québécoise


Aucun commentaire: