mercredi 10 décembre 2008

La guerre de 1812


Genre: Drame historique
Langue: Anglais/Français
Format: 53 min.
Épisodes: 4
Diffusion: 4 au 9 avril 1999
Budget: 3.2 millions $

Réalisation: Brian McKenna
Scénario: Brian McKenna, Terence McKenna

Producteurs: Arnie Gelbart, Andrea Nemtin
Image: Stefan Nitoslawski 
Montage: Ken MacNeil
Costumes: Bill Fortais


Brian McKenna et son frère Terence sont tous les deux des passionnés d'histoire. On doit à leur collaboration d'autres productions historiques: A web of War, War at Sea, The Killing Ground et The Valour and the Horror.

"Sans cette victoire de 1812, il n'y aurait pas de Canada, clame Brian McKenna. Mais je sais que peu de gens connaissent ce pan de notre histoire. Les canadiens ne sont pas doués pour l'histoire, c'est connu. Les héros restent souvent dans l'ombre"[1].

Les deux frères ont consacré une année à la recherche nécessaire, une autre à la rédaction et une troisième au tournage de la série de quatre heures. Ils ont parcouru tous les lieux historiques, au Québec, en Ontario et aux États-Unis.

Résumé des épisodes: 

Épisode 1. Brock: le destin du héros.
La tension monte entre les États-Unis et la Grande-Bretagne... La guerre devient inévitable. Le général anglais Isaac Brock est déterminé à livrer une digne bataille aux Américains. Pour s'emparer de Fort Mackinac, il mobilise donc 600 Chippewas, 180 voyageurs Canadiens français et 60 Tuniques rouges britanniques. S'ensuivra la première victoire. Brock signe également un accord avec Tecumseh et tisse des liens entre les soldats britanniques et les peuples autochtones du Canada. Cet épisode traite aussi de la prise de possession de Détroit et de la reddition du gouverneur Hull, de la bataille de Queenston Heights et enfin du décès du général Brock.

Épisode 2. Tecumseh: vaincre ou mourir.
Après la mort de Brock, le chef Tecumseh, qu'Harrison est déterminé à vaincre, prend de plus en plus d'importance. Sir George Prevost succède à Brock et Procter s'affaiblit. Avec la destruction de Prophetstown, le désespoir des autochtones s'accentue. Les massacres se multiplient au Fort Dearborn, à Frenchtown, sur la rivière Raison. Puis, l'attaque de Fort Meigs s'avère un échec. La réputation de Tecumseh s'accroît alors qu'il sauve des prisonniers. Tecumseh est enragé par le retrait de Procter. Après la bataille de Moraviantown et la défaite de la bataille du lac Érié, les Britanniques et leurs alliés battent en retraite au Canada; Tecumseh est tué lors de la poursuite.

Épisode 3. Niagara: une nuit d'enfer.
La frontière du Niagara et la vallée du Saint-Laurent sont protégées. Lacolle et les troupes canadiennes-françaises, comprenant l'escadron de Voltigeurs de Salaberry, surgissent. Les navires des deux camps sont dans une impasse sur le lac Ontario. Wilkinson descend sur le Saint-Laurent. Hampton monte vers le nord de Plattsburg. La bataille de Châteauguay et celle de Crysler's Farm ont lieu. Le 104e régiment marche de Fredericton à Kingston. À la fin de 1813, le Canada est à feu et à sang, mais résiste toujours à l'envahisseur. La Nouvelle-Angleterre entame des pourparlers sur la sécession. L'année 1814 est marquée par des luttes tragiques et sanglantes.

Épisode 4. L'éclat rouge des fusées...

Moment décisif. L'armée américaine se reconstruit alors que les Britanniques se préparent à envoyer des troupes d'Europe, constituées de vétérans des guerres napoléoniennes, sur le front nord-américain, au Québec. Prevost s'inquiète. Des échanges sanglants se déroulent à la frontière du Niagara, lesquels se soldent par une impasse. Les Britanniques entrent dans la baie de Chesapeake et incendient des édifices publics à Washington. Le bombardement de Fort McHenry a lieu. Les armées de Prevost marchent vers le sud et font une halte à Plattsburg. L'escadron du lac Champlain est vaincu, et Prevost se retire. Les négociations de paix aboutissent à la signature du traité de Gand en 1814. Les Britanniques sont décimés lors de la bataille de la Nouvelle-Orléans. Prevost est rappelé et traduit devant un tribunal de guerre.

Source: ONF


[1] Barrière, Caroline, « Il était une fois 1812 », Le Droit, 3 avril 1999.





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