mardi 21 octobre 2008

René


Genre: Biographie historique
Langue: Français
Format: 60 min.
Épisodes: 6
Diffusion: à partir du jeudi 14 septembre 2006 20h sur Radio-Canada (2 épisodes chaque jeudi) et du 7 septembre sur CBC.
Budget: 11 M$

Réalisation: Giles Walker
Scénario: Geneviève Lefebvre d’après la biographie de Pierre Godin

Producteur: Claudio Luca
Production: Ciné Télé Action
Image: Serge Ladouceur
Son: Viateur Paiement
Montage: Jean Beaudoin / Jean-Pierre Cereghetti
Musique: Michel Cusson

Interprétation: Emmanuel Bilodeau (René Lévesque), Pascale Bussières (Louise L’Heureux), Lucie Laurier (Corinne Côté), Dan Bigras (Johnyny Rougeau), Gilles Renaud (Jean Lesage), Pierre Gendron (Pierre-Elliot Trudeau), Pierre Brassard (Robert Bourassa)

La chaîne CBC, forte du succès rencontré en 2002 et 2005 avec sa série sur Pierre Elliot Trudeau (Trudeau/Trudeau II: Maverick in the making), propose à Radio-Canada de co-produire une série sur René Lévesque. C'est le directeur des programmeSlawko Klimkiw qui suggère l'idée. Radio-Canada hésite un moment, se remémorant l'insuccès de la série de 1994. Finalement, rassurée par la mise en avant de l'histoire de l'être humain plus que de l'histoire politique, la mise en production pu avoir lieu.
Craignant tout de même l'amalgame politique, la diffusion de la série fut différée de plusieurs mois en raison du déclenchement d'élections fédérales.

La série introduit René Lévesque en 1958, à l'époque où il était l'animateur de Point de mire à Radio-Canada et l'un des journalistes les plus respectés. Elle se termine au coeur de la crise d'octobre, quelques mois après le succès d'estime remporté par la Parti québécois lors de sa première expérience électorale.

La série explore la relation tumultueuse que René Lévesque entretient avec Jean Lesage et le Parti libéral du Québec tandis que la province sort de la Grande noirceur de l’époque Duplessis pour s’engager dans la Révolution tranquille. Elle témoigne des actions de René Lévesque dans le dossier de la nationalisation de l’électricité, de son engagement en matière de réformes sociales, de son ammertume croissante face au gouvernement fédéral et, finalement, de la fondation du Parti Québécois. 

Après la livraison d'un premier montage, Giles Walker fut finalement congédié et écarté de toutes les autres étapes de la production par Claudio Luca, extrêmement mécontent du résultat. Ce licenciement jugé abusif par le réalisateur qui nota que le montage final n'était pas si différent du sien donna lieu à de longues poursuites judiciaires afin que ce dernier puisse être rémunéré à hauteur des engagements prévus. Une vente aux enchères de la série eu même eu lieu afin de récupérer ces sommes, mais celle-ci ne trouva pas d'acquéreur.

Source: Dossier de presse - Cinémathèque québécoise

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