vendredi 24 octobre 2008

Histoire et cinéma muet


FIGHTING THE IROQUOIS IN CANADA

Tournage: Septembre 1909 – Avril 1910

Sortie: 23 mai1910: Lyric Hall, Montréal, Québec

Durée: 785 pieds

Production: Kalem Film Co., États-Unis

Selon des coupures de presse recueillies dans le British Daily Whig de Kingston (Ontario) par Herbert Reynolds, spécialiste de la compagnie Kalem, ce film racontait le siège par les Iroquois du fort défendu par Madeleine de Verchères en 1692.

Source: GRAPHICS

http://cri.histart.umontreal.ca/grafics/fr/filmo/viewrec.asp?lang=fr&id=1035

 

THE BATTLE OF THE LONG SAULT

Tournage : août 1912 – octobre 1912

Distribution : Maple Leaf Exclusive Film Exchange Co.

Sortie:

29 décembre 1912: Ouimetoscope, Montréal, Québec

30 décembre 1912: Lyric Hall, Montréal, Québec

3 férvier 1913: Lyric Hall, Montréal, Québec

24 février 1913: Strand, Toronto, Ontario

12 mars 1913: His Majesty's, Sherbrooke, Estrie, Québec

26 mars 1913: Chatham, Ontario

Durée: 2 bobines

Production: Frank S. Beresford, États-Unis

British American Film Manufacturing Co., Canada

Réalisation: Frank Hall Crane

Scénario: O. L. Armstrong

Source originale : Francis Parkman

Décors : Francis West

Interprétation : Joe Beauvais (chef iroquois), Frank Hall Crane, Sleck Kearney, Castel Legrand.

À son arrivée en Nouvelle-France en 1658, Dollard des Ormeaux (1635-1660) est nommé par Paul Chomedey de Maisonneuve officier de la garnison de Ville-Marie. Alerté, par un prisonnier iroquois en fuite, d’une probable invasion de la Nouvelle-France par les Iroquois, il forme un contingent de volontaires français d’origine modeste et prépare la défense de la colonie à partir du fort du Sault de la Chaudière, sur la rivière Petite-Nation dans la région de l’Outaouais. Rejoints par quelque 40 Hurons, ils repoussèrent de nombreuses vagues d’Iroquois. Face à un groupe d’Iroquois de plus en plus nombreux et la désertion de certains Hurons, le contingent français perdit l’avantage du conflit. C’est vraisemblablement une grenade artisanale, destinée aux ennemis, qui causa le péril des Français et de leur chef. Leur vaillance et leur agilité convainquirent néanmoins les Iroquois de renoncer à l’invasion de la colonie de la Nouvelle-France.

 "The Battle of the Long-Sault" fut le premier film de fiction financé par des investisseurs canadiens, mais son promoteur était un Américain venu au Québec pour organiser diverses productions traitant d’épisodes de l’histoire du Canada.

Ce film marque tout de même un tournant majeur dans l'histoire des films tournés par des étrangers au Québec, parce qu'il relate un épisode de l'histoire nationale, au contraire des très nombreux films qui ne montraient que le territoire en ignorant la temporalité.

Source: GRAPHICS 

http://cri.histart.umontreal.ca/grafics/fr/filmo/viewrec.asp?lang=fr&id=257

 

MADELINE DE VERCHERES

Tournage: 1er mars 1913 – 20 mars 1913

Production: British American Film Manufacturing Co., Canada

Interprétation: Olive S. Pinckney

Ce film, dont le tournage semble bien avoir été amorcé par la British American Film Manufacturing Co., n'a jamais été mis en distribution.

Fighting the Iroquois in Canada, distribué au printemps 1910 par la compagnie américaine Kalem, était également basé sur l'histoire de Madeleine de Verchères. Une troisième version de cette histoire fut produite en 1922 par Arthur Larente.

Source: GRAPHICS

http://cri.histart.umontreal.ca/grafics/fr/filmo/viewrec.asp?lang=fr&id=424

 

WOLFE, OR THE CONQUEST OF QUEBEC

Tournage: août à septembre 1913

Sortie:

25 mai 1914: Auditorium, Québec, Capitale-Nationale, Québec

1er juin 1914: King Edward, Montréal, Québec

1er juin 1914: Imperial, Montréal, Québec

07 juin 1914: Théâtre Français, Montréal, Québec

11 juin 1914: Dominion, Montréal, Québec

17 juin 1914: Fairyland, Montréal, Québec

24 juin 1914: Théâtre des variétés, Rivière-du-Loup, Bas-Saint-Laurent, Québec

Durée : 5 bobines

Production : Frank S. Beresford, États-Unis

Kalem Film Co., États-Unis

Réalisation: Kenean Buel

Source originale: Francis Parkman

Interprétation: Jere Austin, Guy Coombs, Arthur Donaldson, Alice Hollister, Helen Lindroth, Harold Livingston, Anna Q. Nilsson.

La reconstitution cinématographique de la bataille des plaines d'Abraham était initialement un projet de la British American Film Manufacturing Co. - la compagnie de production ayant reconstitué la mort héroïque de Dollard des Ormeaux dans The Battle of the Long Sault dans la région montréalaise au cours de l’été 1912. Suite à la cessation des activités de la BRIAM au printemps de 1913, le directeur des opérations de la compagnie, Frank S. Beresford, s’associa à la Kalem américaine afin de mener à terme le projet de reconstitution de la bataille des plaines, en préparation depuis septembre 1912. D’autres ex-employés de la BRIAM participèrent également au tournage de Wolfe, or the Conquest of Quebec en août et septembre 1913. L’opérateur de prises de vues de la BRIAM, Jere Austin, interpréta ainsi dans la production Kalem le rôle du lieutenant Arleigh des Royal Americans, en plus d’occuper un poste d’assistant-réalisateur. Le "Fernand E. Ledoux" chargé de l’embauche des figurants de "Wolfe" pourrait par ailleurs ne faire qu’un avec le "Fred Ledoux" ayant fait partie de la troupe d’acteurs de la BRIAM l’année précédente.

Les costumes préparés pour les Pageants des fêtes du tricentenaire de Québec de 1908 furent réutilisés lors du tournage de ce film.

Diverses publicités publiées au moment de la sortie de "Wolfe, or the Conquest of Quebec" affirment que le film aurait utilisé 5 000 acteurs, figurants et artisans, et bénéficié d’un budget de 50 000 $. Ces chiffres ont évidemment pu être gonflés pour des fins promotionnelles.

Source: GRAPHICS

http://cri.histart.umontreal.ca/grafics/fr/filmo/viewrec.asp?lang=fr&id=279


MADELEINE DE VERCHÈRES

Tournage: septembre 1922

Sortie: 25 novembre 1922

Réalisation: Joseph-Arthur Lomier

Producteur: Arthur Larente

Scénariste: Emma Gendron

Interprétation: Estelle Bélanger

Production: Le Bon Cinéma National

Durée: 5 bobines

Il s'agit du premier long métrage québécois destiné aux salles de cinéma. On retrouve à nouveau l'héroïne Madeleine de Verchères, considérée comme l'une des héroïnes de la Nouvelle-France pour, à l'âge de quatorze ans, avoir protégé pendant huit jours le fort Verchères des attaques des Iroquois. La presse couvrit largement sa diffusion pendant plusieurs mois. Ce film connut un très grand succès et fut traité comme un événement. Il ne reste de trace cependant ni du scénario ni du film lui même.

Lien vers le texte de Pierre Véronneau

Aucun commentaire: